Samstag, 30. Dezember 2017
Freitag, 29. Dezember 2017
Mittwoch, 27. September 2017
Freitag, 22. September 2017
Ich schreibe Gedichte wie andere Farben hören können. Das wollte ich vermitteln. Mein Plan war eine begehbare Poesie zu formulieren, die das Papier verlässt und sich, an Geschriebenem entlang, im Raum, in der Mimik und Gestik der Wahrnehmenden fortschreibt. Ich habe mir gewünscht Ihnen können meine Gedichte wie Personen begegnen, so wie Poesie mir selbst begegnet.
Freitag, 9. Juni 2017
Dienstag, 2. Mai 2017
Sonntag, 30. April 2017
Freitag, 21. April 2017
Mund zu Mund Word of Mouth Collages by Swiss artist Silvia Baechli in dialogue with the poems of Florian Seidel. English translation Veith von Fürstenberg
BLIND OF BLINDNESS
Never did you blush, letting your sight
wander awide. But rather had you tasted
my eyeballs, made me blind
and wiped your lids after such a visual feast.
KNIFE IN A BIRD'S CAGE
His precious gifts were asleep in the dark chamber
where I was locked as a seed. As a seed,
dampened by the gifts bestowing growth.
She nestled breathing softly towards my pulse and wished
to be thought alive. People say she can heal all wounds.
But it was my heart, that made a choice.
Peacocks boasted in the garden. A knife flashed,
and my guests were puppets. This was an advantage.
Lovers meant it well. Their wounds are frightful,
I know of each, which town is theirs.
Freitag, 31. März 2017
Donnerstag, 23. März 2017
poèmes de Florian Seidel en Français traduit par Françoise Toraille
Bouche à bouche
De leurs langues pointues des histoires dans mon nom distillèrent
tantôt le miel, tantôt le vif argent,
pour qu’il devienne chaud, coulant comme l’eau vive.
Un jour tu le liras, le cueillant sur mes lèvres,
l’empliras de ton sang, prononcé sans demande
il franchira tes lèvres sur ta langue bifide,
où prières des poisons, prières des épines près de celles
des enfants reposent, avant que d’autres bouches ne leur donnent des jambes.
Vers les etoiles à travers l’âpreté
Quand première et deuxième personne lui firent défaut il découvrit
un triangle où doucement il étendit la clé endormie.
Tu plongeas tendrement ton doigt dans ma blessure comme
si par cent petites feuilles avides et soyeuses il pouvait capturer
l’éphémère parfum né de tant de douceur. Tu crus longtemps
abriter des juges sévères. Tes sept sens te trahirent
à ta peur, à ton deuil. T’accusèrent.
Mais chacune de mes paroles expiait pour toi. Et je vis
ton amour qui avait tout entendu. Ton amour
qui t’infligeait le jeûne, je le vis peu à peu qui retrouvait sa voix.
Je le reconnus voyageur, quand de douces collines
assoiffées se penchèrent vers le miroir du lac pour s’y désaltérer.
Je te vis réveiller cette clé endormie.
Et je la vis sortir en un battement d’ailes de l’œil tout voyant du témoin.
Parce que nous étions proches au point de nous toucher
et l’un à l’autre destinés à la première, à la deuxième personne.
Un gant perdu commme une main perdue
Entre pétale et cuir, peau et cacao,
insaisissable tel l’animal secret.
Plein de curiosité, comme s’il t’était permis
de te prendre pour un projet très prometteur.
Ainsi tu quittes la zone hospitalière
De la tristesse, et portes un nouveau nom.
Sonntag, 19. März 2017
Mittwoch, 8. März 2017
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